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NORIA – portes ouvertes « Un dimanche aux Aygalades »
NORIA
Questionner le concept de l’eau virtuelle : installation au sein du Jardin de la Cascade des Aygalades
Questioning the concept of virtual water: installation in the Aygalades Waterfall Garden
Chaque 1er Dimanche du mois jusqu’à novembre : portes ouvertes dans le cadre du rendez-vous mensuel « un Dimanche aux Aygalades ». L’accès sera réouvert à partir du dimanche 5 juillet 2020, dans le respect des règles sanitaires en vigueur, avec une jauge limitée à 40 personnes et port du masque conseillé. Pour réserver votre place, cliquez ici !
Dans le cadre des Rendez-vous aux Jardins, la Cité des Arts de la Rue organise des portes ouvertes chaque 1er Dimanche du mois jusqu’à novembre, dans le cadre du rendez-vous mensuel « un Dimanche aux Aygalades ».
Questionner le concept de l’eau virtuelle, telle est NORIA, une machinerie poétique et sonore d’une dizaine de mètres de haut imaginée par Alain Arraez et Matthieu Audejean.
NORIA (de l’arabe nâ’oûr, nâ’oûrat, roue hydraulique à irrigation) est l’ancêtre des centrales hydrauliques modernes. Ici elle se compose d’une roue en bois fabriquée avec des palettes de manutention, rappelant l’esthétique et la taille des grandes norias syriennes. Dépourvue de moyeu central, les palettes structurent la roue et forment un tore ouvert cerclé par 3 bandages d’acier. Œuvre cinétique basée sur la répétition de figures géométriques, elle est animée d’un mouvement lent et uniforme. La conception sonore de NORIA est basée sur la prise de son originale de cours d’eau. Par l’association du son et du mouvement de la roue cette illusion acoustique renvoie aux constructions impossibles de M.C. Escher (l’escalier ou encore la cascade). Elle plonge le public dans une boucle sonore sans fin, un mouvement perpétuel paradoxal puisqu’ici l’eau n’est que virtuelle, suggérée.
L’installation de NORIA au sein du Jardin de la cascade des Aygalades s’inscrit dans un parcours d’installations artistiques sensibilisant le public aux problématiques écologiques soulevées par le site. NORIA vient elle en écho à la cascade des Aygalades et aux menaces d’asséchement qui pèsent sur elle et l’ensemble de ce fleuve côtier.
Images : © Noria, Alain Arrez
This installation project experiments with the public an artistic concept reconstituted in an architectural form.
The noria (arabic nâ'oûr) is the ancestor of the modern hydraulic power plant. Inspired by the great syrian noria’s, the wooden wheel is entirely made of pallets. On a monumental scale the waterwheel explores spatial formulas, in an incessant dialogue between form and matter. A wheel sculpture that reveals in its volume an intermittent transparencies in a singular poetry, industrial and bare.
Noria’s sound design is based on the sounds of streams, in order to reproduce as naturally as possible the energy needed to rotate the wheel. This acoustic illusion immerses the public into an endless sound loop, a perpetual and paradoxical movement, because the water is only virtual. Natural light splashes Noria and becomes an element of narration, exploring the interstices and revealing the complex structure. Engaged along a path, the spectator participates to the works mobility and becomes the voluntary accomplice of a machination.
NORIA’s installation in the Jardin de la cascade des Aygalades is part of a series of artistic installations that raise public awareness of the ecological issues raised by the site. NORIA echoes the Aygalades waterfall and the threats of drying up on it and the entire coastal river.