En 2020, le Prix COAL se consacre à l’érosion de la biodiversité. Cette onzième édition s’inscrit dans le programme VIVANT, une Saison culturelle pour la Biodiversité portée par COAL et ses partenaires en préparation du Congrès mondial de la nature de l’UICN 2020 (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), reporté du 7 au 15 janvier 2021 (comme initialement prévu du du 11 au 19 juin ), et en perspective de la 15e conférence des parties (COP) à la Convention pour la Diversité Biologique (Chine, date du report non précisée à ce jour).
La sixième extinction de masse qui menace la diversité du vivant touche aussi bien les espèces que les écosystèmes. En France, à l’heure actuelle, 18 % des espèces, soit près d’une espèce sur cinq, sont d’ores et déjà considérées comme éteintes ou menacées. La dernière crise similaire remonte à 65 millions d’années et a signé la disparition des dinosaures. Contrairement aux cinq précédentes, cette sixième extinction du vivant est provoquée par l’impact des activités humaines. Cinq causes majeures ont été identifiées : le changement d’utilisation des espaces naturels, la surexploitation des espèces, la pollution, le changement climatique et les espèces exotiques envahissantes. Une réaction des pouvoirs publics, du secteur privé, des représentants de la société civile et des citoyens est aujourd’hui urgente pour enrayer le déclin de la diversité du vivant.
Stopper la crise mondiale de la pollution plastique, réduire les impacts des activités humaines en mer et sur terre, s’adapter au changement climatique, lutter contre la déforestation importée, préserver les cours d’eau, les mangroves, les prairies et les marais côtiers tropicaux, renforcer les mesures de protection en faveur des grands singes, des mammifères marins ou encore contrer le trafic organisé d’espèces sauvages : l’hétérogénéité et l’imbrication des enjeux de protection de la biodiversité nécessitent une vaste palette d’actions, de la règlementation à la prévention, en passant par l’adaptation et la mise en œuvre de solutions fondées sur la nature. Des « changements transformateurs » de nos sociétés sont préconisés pour restaurer et préserver la nature.
Face à une situation aussi complexe qu’urgente, le Prix COAL 2020 invite les artistes du monde entier à se mobiliser pour rendre compte d’un monde encore vivant, pour sentir et expérimenter la biodiversité, mais enfin et surtout pour agir et s’impliquer aux côtés des acteurs de la protection de la nature.
Le Prix COAL 2020 a nommé parmi plusieurs centaines de projets issus du monde entier, dix projets d’artistes qui, témoignent, imaginent, expérimentent et œuvrent pour un monde plus respectueux du vivant et de l’équilibre écologique. Par leurs créations, les artistes peuvent inciter les décideurs et les citoyens à prendre la mesure de l’urgence, celle d’un vivant menacé et pourtant riche d’une diversité infinie ; mettre en lumière l’extrême fragilité et l’immense force du vivant ; et contribuer activement à enrayer son extinction massive.
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Paul Duncombe, Québec, 2015
PAUL DUNCOMBE, LAURÉAT DU PRIX COAL 2020
Les membres du jury ont décerné le Prix COAL 2020 à l’artiste Paul Duncombe pour son projet Manicouagan du nom d’un cratère formé par la chute d’une météorite il y a 214 millions d’années au Québec.
Accompagné d’une équipe pluridisciplinaire, il dresse un portrait artistique de ce territoire reliant ainsi la violence des extinctions de masse et des impacts météoritiques avec les crises actuelles de l’ère anthropocène.
« Avec ce prix, le jury encourage un artiste concerné et impliqué. Paul Duncombe envisage la nature comme un sujet au long cours comme en attestent ses différents travaux et installations, et cherche à en rendre compte, en multipliant les angles d’approche, les échelles et les paysages. Son approche transdisciplinaire, son goût pour l’exploration de terrain président à la création d’œuvres ambitieuses mêlant la nature aux nouvelles technologies, mariant sciences, littérature et poésie » a résumé Christine Germain, directrice du musée de la Chasse et de la Nature, membre du jury et partenaire du Prix COAL.
Pour Olivier Lerude, Haut fonctionnaire au Développement durable du ministère de la Culture, également membre du jury, « il était important de choisir comme lauréat du prix COAL un projet dense, brassant des questions complexes, car notre temps incertain nous entraîne tous vers cette complexité : le projet Manicouagan de Paul Duncombe, parce qu’il aborde, dans une démarche artistique et esthétique d’une grande cohérence, le temps long de la vie et de la Terre, est un projet qui nous saisit car il se place au bon endroit. »
PRÉSENTATION DE MANICOUAGAN DE L’ARTISTE PAUL DUNCOMBE
Paul Duncombe, Cratère d’Impact Manicouagan, Québec, Canada
Surnommé l’Œil du Québec, le cratère d’impact Manicouagan est l’un des plus grands et des mieux préservés sur Terre. D’un diamètre de 100 km, il s’est formé il y a 214 millions d’années suite à la chute d’une météorite de 8 km. Perdu au milieu du Québec, l’Astroblème, aujourd’hui classé Réserve Mondiale de la Biosphère par l’UNESCO, abrite une faune, une flore et des particularités géologiques uniques. L’origine extra-terrestre de ces reliefs, l’histoire autochtone du territoire et l’engloutissement artificiel de vastes forêts par les eaux, donnent au site une aura mystique.
Paul Duncombe souhaite prolonger à Manicouagan son travail de recherche entrepris depuis 2015 en collaboration avec des naturalistes et des géologues, sur la violence des extinctions de masse et les impacts météoritiques. À partir de prélèvements physiques et numériques réalisés sur place lors d’une expédition en toute autonomie, accompagné d’une équipe pluridisciplinaire, il s’agira de représenter l’ensemble des mécanismes ayant conduit à la reconquête du site par les végétaux, les insectes et autres espèces vivantes, jusqu’aux premières nations. Dans l’esthétique des missions d’exploration spatiales (réelles et fictives), une station électronique artisanale sera déployée dans le cratère.
Avec la poésie inhérente à la naïveté du regard artistique face aux créatures et phénomènes naturels observés, ce laboratoire créatif se déploiera à la poursuite du sublime, des beautés contingentes et des preuves d’un absolu caché dans la nature. À l’ère du numérique, dans un monde désormais cartographié, rationalisé, et conscient de sa finitude, ce dispositif à la fois technologique et artisanal, numérique et physique, à la croisée des sciences, du naturalisme, du survivalisme et des cultures « makers », permettra la réinvention ou la réintroduction de sens et de liens entre la crise historique initiale, la renaissance biologique du site, et les crises modernes, présentes ou à venir de l’âge anthropocène.
Paul Duncombe est né en 1987 à Caen, en France, où il vit et travaille. Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 2014, Paul Duncombe explore les différentes échelles du paysage. Ses recherches successives, sur les banquises du Labrador, les tempêtes en mer Celtique, les forêts boréales, ou encore les terres irradiées de Fukushima, mettent en relation la simplicité apparente des œuvres de la nature avec la technicité croissante des sociétés modernes. Du simple geste aux installations monumentales les plus complexes, ses travaux traversent les frontières et les disciplines, en s’appuyant sur des collaborations avec des spécialistes de tous horizons : biologistes, géologues, astrophysiciens, guides de haute montagne…multipliant ainsi les points de vue et les expériences. Il développe et expose ses projets en France : Centquatre, 63e Salon de Montrouge, Palais de Tokyo, Galerie Thaddaeus Ropac et à l’étranger : Unicorn Center for Art (Beijing), Coopérative Méduse (Québec), Kyoto Art Center (Kyoto).
UNE MENTION SPÉCIALE DU JURY RÉCOMPENSE ÉLÉONORE SAINTAGNAN POUR SON PROJET MOINEAUX
Chasse aux moineaux pratiquée par les étudiants de l’Ecole normale supérieure de Pékin (Chine). © Roger-Viollet
Le Jury a également distingué Le projet Moineaux de l’artiste Éléonore Saintagnan qui rend hommage à une espèce commune fortement menacée : le moineau, dont la population mondiale a chuté de 95 % en trente ans.
« Éléonore Saintagnan a choisi pour point de départ de son projet original et cinématographique, un fait divers historique et sordide à la fois, largement méconnu en dehors de la Chine : la grande Campagne du Moineau, orchestrée par Mao en 1958, dont le résultat fut désastreux pour l’écosystème des campagnes chinoises. Nous avons voulu encourager ce projet de recherche sur les liens d’interdépendance entre les hommes et les animaux » a conclu Christine Germain.
Cette mention spéciale du jury est assortie d’une résidence à la Fondation Camargo qui permettra à l’artiste de développer son projet. Située à Cassis, au bord de la Méditerranée, la Fondation Camargo, fondée par l’artiste et philanthrope américain Jerome Hill (1905-1972), encourage la créativité, la recherche et l’expérimentation grâce à son programme de résidences internationales pour artistes, chercheurs et penseurs. « Nous sommes ravis de nous associer à COAL, en particulier pour cette mention spéciale décernée à Éléonore Saintagnan, dont le travail de recherche et de création sur le vivant est au coeur des préoccupations de la Fondation Camargo », Julie Chénot, Directrice des programmes de la Fondation Camargo, membre du jury.
PRÉSENTATION DU PROJET MOINEAUX D’ÉLÉONORE SAINTAGNAN
©Éléonore Saintagnan, Nichoir
En 1958, Mao Zedong entreprit une vaste campagne pour débarrasser la Chine de ses moineaux, accusés de voler aux hommes 25 000 tonnes de grains de riz par année. En observant le mode de vie de ces oiseaux, on s’aperçut qu’ils ne pouvaient voler plus de deux heures et demie d’affilée sous peine d’épuisement. Il fut donc décidé que, pendant trois jours, jeunes et vieillards, hommes et femmes, sortiraient dans la rue et dans les champs, armés de drapeaux, de gongs et de lance-pierres, pour détruire les nids, casser les œufs et empêcher les oiseaux de se poser. Dix millions d’oiseaux périrent lors de cette campagne, qui eut finalement l’effet contraire à celui escompté : l’année suivante, les insectes, dépourvus de leurs prédateurs, détruisirent la quasi-totalité des récoltes. Cet événement historique plutôt méconnu condense à lui seul les enjeux de la disparition des moineaux dont la population a chuté de 95 % en trente ans.
Avec Le projet Moineaux, Éléonore Saintagnan s’attache à créer une sorte de rituel carnavalesque destiné à expier nos fautes humaines passées et à rappeler, à travers un projet de recherche, les liens d’interdépendance entre les hommes et les moineaux. Un film mêlera des images tournées en couleurs et des archives en noir et blanc, reconstituant notamment la campagne de Mao Zedong. Cette fable cruelle nous parle de la folie des hommes à travers un exemple d’extermination particulièrement saisissant.
Lointain, cet épisode n’en résonne pas moins avec notre époque qui voit la disparition progressive et inquiétante des oiseaux et de la biodiversité en général. L’artiste agira aussi concrètement pour la préservation des moineaux à travers la réalisation collective d’œuvres et de nichoirs dans l’espace public et la mobilisation des jeunes et des artistes en lien avec des associations et des scientifiques, favorisant la réintroduction de l’espèce en ville.
Éléonore Saintagnan est née en 1979 à Paris, en France. Elle vit et travaille à Bruxelles en Belgique. Diplômée du Studio national du Fresnoy puis du master SPEAP de Bruno Latour à Sciences Po Paris, elle reçoit en 2010 le Prix du commissaire au salon de Montrouge. En 2018, son film Une fille de Ouessant est primé meilleur court-métrage à Visions du Réel (Suisse), puis elle gagne le prix Isère art contemporain doté d’une résidence à Moly-Sabata. Elle expose en France : CRAC Alsace, Palais de Tokyo, chez Néon à Lyon, Mains d’œuvres à Saint-Ouen, La Criée Centre d’art contemporain de Rennes, et à l’étranger : Wiels (Bruxelles), Galerie Elaine Levy (Bruxelles) ainsi que dans des festivals de cinéma comme le FID Marseille, Hors-Pistes au Centre Pompidou, ou DOC Fortnight au MoMA (New-York), MMCA (Séoul).
LES ARTISTES FINALISTES DE LA 11EME EDITION DU PRIX COAL ET LEURS PROJETS SONT :
Minerva Cuevas (Mexique), Monarch, the butterfly that could tell the history of the world
Anthony Duchêne (France), J’enherbe le monde
Paul Duncombe (France), Manicouagan
Lia Giraud (France), Écoumène
Louis Guillaume (France), Saisons et espèces, structures du vivant
Hypercomf (Grèce), Center for studies of Ocean Floor as Ceiling
Spela Petric (Solvanie), PL’AI
Victor Remere (France), Les indemnes de l’art
Éléonore Saintagnan (Belgique), Le projet Moineaux
Linda Sanchez (France), Colonie
PRESENTATION DES DIX ARTISTES ET PROJETS NOMMÉS POUR LE PRIX COAL 2020 SUR LE VIVANT
Il est des artistes explorateurs qui révèlent des écosystèmes atypiques et méconnues, aux confins du vivant, là où la biodiversité demeure. Avec Les indemnes de l’art, Victor Remère arpente des zones ignorées autant qu’interdites : les nombreux terrains militaires français, qui, entretenus et préservés de toute exploitation humaine pendant des décennies, sont devenus de véritables réservoirs de biodiversité remarquable. L’artiste les investit et aide à les penser comme des « zones-laboratoires », au croisement de la recherche scientifique, des pratiques artistiques, et des savoir-faire agricoles et qui pourraient conduire à inventer, adapter et développer de nouvelles stratégies de défense, au service cette fois, de notre précieuse biodiversité.
Paul Duncombe dévoile quant à lui un relief d’origine extra-terrestre : le cratère d’impact de Manicouagan, au Canada, surnommé l’Œil du Québec, formé par chute d’une météorite il y a 214 millions d’années. Accompagné d’une équipe pluridisciplinaire, il dresse un portrait artistique de ce territoire foisonnant, de la reconquête du site par les végétaux, les insectes et autres espèces vivantes, jusqu’aux premières cultures autochtones.
La reconquête par le vivant des lieux désaffectés autrefois colonisés par l’homme fascine Linda Sanchez qui, à travers son projet d’installation Colonie, compose avec la poésie ambigüe des lichens. Cet organisme pionnier, symbiose d’un champignon et d’une algue, poussant sur plus de 6% de la surface terrestre, recouvrira sans doute un jour toutes les ruines de notre société occidentale.
Monarch, the butterfly that could tell the history of the world, projet d’installation vidéo de l’artiste mexicaine Minerva Cuevas, trace le récit d’une autre espèce emblématique : le Monarque, dont la population a chuté jusqu’à 97% en une décennie. Ce papillon voyageur, qui chaque année, en quelques mois migre du Canada au Pérou, raconte dans sa chute l’effondrement en chaîne des écosystèmes du continent américain.
De nombreuses espèces communes sont également menacées : c’est le cas des moineaux, dont la population mondiale a chuté de 95% en trente ans. Avec Le projet Moineaux, Éléonore Saintagnan vise à la fois à explorer les origines historiques et scientifiques de sa disparition, par le cinéma, mais aussi à agir concrètement pour sa préservation à travers la réalisation collective de nichoirs et la mobilisation des jeunes et des artistes en lien avec des associations et des scientifiques.
Ainsi les artistes expérimentent eux aussi des solutions en œuvres et à l’œuvre, de véritables actes de résilience. Avec J’enherbe le monde, Anthony Duchêne collabore quant à lui avec des paysans-vignerons pour la réalisation d’œuvres plastiques et d’installation in situ qui favorisent le développement de la biodiversité, faisant des sols, du paysage végétal et du monde minéral, le terreau fertile de ses œuvres et réciproquement.
Le végétal comme source d’approvisionnement artistique, est le cœur du projet de Louis Guillaume. Saisons et espèces, structures du vivant vise à reconnecter la pratique artistique avec le cycle des saisons en développant des savoir-faire autour de matériaux naturels, propres à chaque période de l’année.
Avec Écoumène, Lia Giraud se sert quant à elle de la technicité inhérente au vivant et particulièrement des facultés purificatrices des micro-algues comme solution concrète à l’assainissement des eaux, mais aussi comme support créatif d’image vivante grâce à l’invention de l’algægraphie, qui permet de faire apparaître des images grâce au processus de la photosynthèse.
Entre exploration, dévoilement et solution, la création artistique investit également le champ de la fiction et de la dystopie, pour mieux avoir prise sur le réel. Pour s’emparer de la problématique des plastiques marins, du débat sur la responsabilité des pollutions des eaux internationales et les nouvelles découvertes sur l’importance de l’écosystème des grands fonds marins et du plancher océanique sur l’équilibre du système planétaire, le Center for studies of Ocean Floor as Ceiling du collectif Hypercomf des artistes grecs Ioannis Koliopoulos et Paola Palavidi, met en scène une visite fictive et immersive du fond océanique. Guidée par un récit imaginaire ils promeuvent des solutions inventives créatives et fonctionnelles pour l’utilisation des matériaux et polluants plastiques issus du nettoyage des plages.
Du fonctionnel au fictionnel, du fictionnel au fonctionnel, ces aller-retours nourrissent l’imaginaire de Spela Petric qui, à travers son projet plante-machine PL’AI, au sein d’une équipe interdisciplinaire de scientifiques, d’artistes, de programmeurs et d’ingénieurs, travaille, non sans humour, à la fabrication d’une machine qui se considèrerait comme une plante. En réponse au mépris du végétal et de ses capacités, PL’AI crée de nouvelles interactions ludiques entre les plantes, l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle à l’heure où l’abstraction informatique et la gouvernance algorithmiques sont devenues notre réalité.
JURY
Christophe Aubel, Directeur Général Délégué à la mobilisation, Office français de la biodiversité
Julie Chénot, Directrice de la Fondation Camargo, Cassis
Jean-Max Colard, Critique d’art, commissaire et responsable du service de la parole, Centre Pompidou
Felizitas Diering, Directrice du FRAC Alsace
Christine Germain, Directrice du Musée de la Chasse et de la Nature
Fabrice Hyber, Artiste
Olivier Lerude, Haut fonctionnaire au Développement durable, ministère de la Culture
Charlotte Meunier, Présidente des Réserves naturelles de France
DOTATION
Le lauréat du Prix COAL bénéficie d’une dotation de 10 000 euros allouée par la Fondation François Sommer et COAL incluant une résidence (facultative) au Domaine de Belval, propriété de la Fondation François Sommer.
La Fondation François Sommer, reconnue d’utilité publique dès sa création le 30 novembre 1966, a été voulue par François et Jacqueline Sommer, pionniers de la mise en œuvre d’une écologie humaniste. Fidèle aux engagements de ses fondateurs, elle œuvre pour la protection d’une biodiversité où l’homme trouve sa juste place, pour l’utilisation respectueuse des ressources de la nature et le partage des richesses du patrimoine naturel, artistique et culturel.
PARTENAIRES
Le Prix COAL bénéficie du soutien du ministère de la Transition écologique et solidaire, du ministère de la Culture, de l’Union Européenne via le programme de coopération européenne ACT (Art Climate Transition), de l’Office français de la biodiversité, du Musée de la Chasse et de la Nature et de la Fondation Sommer et d’un partenariat avec le comité français de l’UICN.
PRIX ÉTUDIANT COAL – CULTURE & DIVERSITÉ
En parallèle, COAL et la Fondation Culture & diversité, créent en 2020 le Prix étudiant COAL – Culture & Diversité à l’attention des étudiants des Écoles du champ artistique et culturel.
Malgré le report du Congrès en janvier 2021, le Prix COAL 2020 ainsi que le Prix étudiant COAL – Culture & Diversité seront décernés en juin. Une exposition leur sera consacrée au sein des Espaces Génération Nature du Congrès mondial de la nature de l’UICN à Marseille en janvier prochain.
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Crédit image : Lucy+Jorge Orta, AMAZONIA EXPEDITION DRAWINGS, 2012